Edito

Edito septembre 2019

Tous à égalité !

« Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous. » Colossiens 3/11

La rentrée est bien là. Le ministre de l’Education Nationale, dans son discours de rentrée aux enseignants a rappelé l’importance de travailler à plus de justice sociale afin que les élèves de notre pays aient tous les mêmes chances de réussites. Si on ne peut douter de la sincérité de cette louable intention, nous savons que dans la réalité, il sera difficile d’y parvenir. Un enfant d’origine étrangère, un enfant dans une famille monoparentale, un enfant dont les parents n’ont pas fait d’études, un enfant victime de violence à la maison, un enfant atteint d’un handicap cognitif, un enfant atteint de phobie scolaire, n’aura pas les mêmes chances que celui qui vit dans une famille avec de l’instruction, où les parents s’aiment et prennent soin de lui. La meilleure volonté humaine déployée ne peut gommer ces inégalités. Ainsi en est-il de notre monde corrompu depuis la chute originelle au jardin d’Eden. Mais la bonne nouvelle en cette rentrée, est qu’il existe un royaume où l’égalité des chances existe ! Christ étant venu sur terre et offrant sa vie sur la croix pour nous nous met tous à égalité. Nul n’est digne d’un tel cadeau, nous étions tous pêcheurs, corrompus, privés de la gloire de Dieu (Romains 3/10-11 et 23). Nous étions donc déjà tous égaux dans notre misère face à la sainteté de Dieu, mais Jésus nous a donné à tous la même chance : la possibilité de devenir enfant de Dieu ! (1 Jean 3/1)

La démarche est simple : reconnaître que nous sommes pécheurs, c’est-à-dire loin de Dieu, ne cherchant pas sa volonté, reconnaître que Christ nous a sauvé en mourant pour nous à la croix et qu’Il est le seul à pouvoir nous pardonner de nos erreurs et à nous faire naître à une nouvelle vie, celle où l’on recherche Dieu, où on l’adore et le sert.

Nul besoin d’avoir des parents prévenants, nul besoin d’avoir un haut niveau d’instruction, nul besoin d’être épargné par la souffrance, nul besoin d’être parfait ou de bonne réputation, au contraire, Jésus est venu pour les plus faibles, les plus pauvres et les délaissés : (Esaïe 61/1-3, Matthieu 11-28-29). Pour le riche aussi, pour celui qui a été épargné par les épreuves, mais aussi pour celui qui a été enseigné dans une religion où Jésus n’est pas reconnu comme le fils de Dieu, le royaume des cieux lui est ouvert. Dieu nous accueille tous sans distinctions au travers de son fils Jésus.

Pierre, lorsqu’il fut conduit pour la première fois devant des non-juifs pour prêcher l’évangile, voyant leur coeur réceptifs à l’évangile, ne put que confesser : « En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes » (Actes 10/34)

Alors mon ami, cesse de penser que tu n’es pas digne, que tu es inférieur à telle personne qui te parait religieuse, à telle personne qui est intelligente, telle personne qui a bonne réputation, mais accepte que devant Dieu nous sommes tous à égalité des chances grâce au salut qu’il nous a offert par pure grâce sur la croix il y a près de 2000 ans de cela.

Fraternellement

Le pasteur : Luc Goillot